Overman King Gainer

Dans un futur lointain où une catastrophe terrible a obligé les hommes à vivre en autarcie dans des cités appelées domepolis, la colère gronde et les tentatives d'évasion se multiplient. En effet, la misère des populations va grandissant, à cause des compagnies de ravitaillement qui les exploitent.
Dans une domepolis basée à Oursk, en Sibérie, vit Gainer Sanga, un lycéen otaku champion de jeux vidéo en réseau et en particulier de jeux de combats entre robots. Un jour, alors qu'il n'a rien à se reprocher, Gainer est arrêté en plein cours par la police et jeté en prison. Là, il y rencontre Gain Bijô, un terroriste indépendantiste œuvrant pour le compte de l'"Exodus", une organisation chargée de préparer l'exode de la population. Gain, surnommé la "Croix du Sud Noire", enjoint Gainer à s'échapper avec lui et pendant leur fuite il dérobe un Overman, un robot super-évolué doté de capacités extraordinaires.
Prenant les commandes de l'overman, rebaptisé King Gainer, Gainer s'engage dans l' "Exodus" et rejoint les longs convois d'habitation qui quittent la Sibérie. Face à eux se dresse la London IMA (International Monitoring Agency), l’organisation gouvernementale qui régente et contrôle de manière totalitaire toutes les domepolis de la terre. La London MIA charge Asuham Boone, capitaine de la "Saint Reagan", de retrouver nos héros pour stopper définitivement leurs plans...

Troisième volet de la "trilogie blanche" de Yoshiyuki Tomino (trilogie non officielle composée de 3 séries indépendantes jugées mineures par la critique mais notables par les fans), "Overman King Gainer" est typique de son auteur : une histoire intéressante mais un peu fouillie et des personnages assez caricaturaux. Néanmoins elle se distingue des autres par son humour particulier et son mecha design étrange (dans le bon sens du terme).
La série bénéficie d'un staff prestigieux, notamment Ken'Ichi Yoshida, qui a beaucoup travaillé pour le studio Ghibli et qui apporte une fluidité spéciale à l'animation, mais aussi Kinu Nishimura et Akira Yasuda (responsables du mecha design) tous deux issus de l'univers des jeux-vidéos (ils ont beaucoup œuvré chez CAPCOM).