Avengers : l'Equipe des Super-héros

Pour contrer les plus grandes menaces que notre planète ait eu à affronter : évasion de redoutables supervilains, attaques extraterrestres, arrivée de conquérants et autres désastres, les plus formidables super-héros de la Terre décident de se réunir pour former un groupe d'élite capable de vaincre efficacement les plus mortels des dangers.
Ainsi, Iron Man alias Tony Stark, l'industriel richissime porteur d'une armure d'une haute technologie, s'adjoint l'aide de Hulk, alias Bruce Banner, scientifique pouvant se muer en un colosse vert d'une force titanesque, de Thor le dieu de la Foudre d'Asgard, de Hank Pym l'homme fourmi pouvant changer de taille, ainsi que de la guêpe dans cette lutte redoutable.

Nos héros sont aidés par Nick Fury, directeur de la puissante organisation du SHIELD et leurs rangs s'agrémentent progressivement de nouveaux combattants tels Oeil de Faucon, la panthère noire et surtout Captain America, héros mythique de la seconde guerre mondiale, qui avait été congelé à la fin du conflit et maintenu en hibernation jusqu'à ce jour.
Ils auront besoin de toutes leurs forces pour défaire les plus grands ennemis de l'humanité : Kang le conquérant venu du futur, Loki le dieu de la fourberie ou encore l'Hydra, le Baron Zemo ou l'Abomination...

Cette nouvelle série Marvel est produite dès 2010 pour préparer l'arrivée du très attendu film cinéma de 2012 basé sur les Avengers, annoncé depuis longtemps suite au succès des adaptations sur grand écran d'Iron Man, de Thor ou de Captain America.
Chacun de ces derniers films distillait de façon stratégique des petits clins d'oeil aux Avengers, ainsi que la présence systématique de Nick Fury (joué par Samuel L. Jackson) pour annoncer ce fameux cross-over. Il était alors logique et évident que Marvel, ayant repris du poil de la bête avec sa branche Animation, se lance dans une nouvelle adaptation TV de cette célèbre équipe, après les réussites des dernières séries X-Men et Spider-Man, mais surtout pour faire oublier la calamiteuse première mouture animée des Vengeurs.

Faisant partie des glorieuses premières créations des géniaux Stan Lee et Jack Kirby, dans les années 60, les Vengeurs / Avengers étaient un peu la réponse de Marvel à DC, avec cette association de héros mythiques qui entendait ainsi être l’équivalent de la ligue des justiciers qui regroupait Batman, Superman et Wonder Woman. Le succès alla au-delà des espérances et les Vengeurs devinrent l'une des séries les plus incontournables de Marvel.
Bien sûr, au fil du temps, l'équipe s'est considérablement modifiée, au gré des diverses idées des nombreux scénaristes qui se sont succédé sur le comic-book, même si les personnages phares sont toujours là (Captain America, Iron Man, Thor) après pourtant bien des déboires ou histoires tragiques et complexes.
Leurs ennemis sont très variés, mais sensiblement, on retrouve souvent Kang ou Ultron le robot.

La série chroniquée ici met fidèlement en avant les héros, avec 5 premiers épisodes introductifs basés sur les origines des membres principaux. Mettant en scène les personnages des débuts et leurs plus farouches adversaires, elle rencontre un bel accueil qui permet d'envisager une seconde saison de 26 nouveaux épisodes courant 2012, qui coïncidera justement avec la sortie du film en avril.
Pour l'anecdote, on notera que le personnage de Nick Fury est ici un mix entre sa version classique et moderne (Ultimate) : S'il a toujours été borgne, le personnage était blanc et brun. Depuis, les versions Ultimate (qui modernisent les personnages d'origine sans rapport avec la continuité établie depuis les débuts) donnaient à Fury un nouveau look. Il est alors devenu noir et chauve (portrait craché de Samuel Jackson)... Le dessin animé opte pour un mix des versions, avec un look proche du Fury d'origine, mais avec la peau noire.

Bizarrement, plutôt que de continuer avec une troisième saison, en 2013 la série est arrêtée et un nouveau dessin animé dédié aux Avengers fait son apparition, "Avengers Assemble" ! Certains le considèrent comme une suite plus ou moins directe au titre chroniqué ici mais il s'agit bien d'un tout nouvel opus sans réelle continuité selon les concepteurs.