Lucas et Lucie

Fiche technique
Nom originalBroucci (Broučci)
Les petits coléoptères
OrigineTchécoslovaquie, France
Année de production1994/1997/1999
ProductionKrátký Film Praha as, Studio Jiri Trnka, CFRT Paris, Imago Prague, Jerusalem Productions Londres
Nombre d'épisodes12 x 8 minutes (1995) / 9 x 7 minutes (1998) / 9 x 7 minutes (2000)
Auteur conte Jan Karafiát, Josef Hais Týnecký
RéalisationVlasta Pospíšilová
Assistant-réalisationMilan Svatoš
Producteur exécutifJiří Vaněk Krátký Film Praha a.s., Michal Havlík Krátký Film Praha a.s.
ScénariiVlasta Pospíšilová, Anna Jurásková, Milan Svatoš, Oldřich Selucký, Hana Stibralová dramaturgie, Jiři Gold dramaturgie
Direction de la productionLída Nepustilová
Production déléguéNoël Choux (CFRT, IMAGO)
AnimationJan Klos, Xenie Vavrečková, Kateřina Pávová, Oksana Rogožina, Jan Smrčka, Irena Silhanová, Jirí Latal, Jan Zach, Zenni Yukishige
DesignJitka Walterová, Jarmila Fenclová
MontageJiřina Pěčová
Direction photographieVladimír Malík, Michael Gahút
MusiquesEmil Viklický, Zdeněk Zdeněk
Adaptation françaiseJoëlle Chabert 1ère saison, Paule Amblard 2ème et 3ème saison, Marc Amblard 2ème et 3ème saison
Gén. VF interpreté parIsabelle Guiard
Diffusions
1ère diffusion hertzienne2 juillet 1995 1ère saison (France 2 - Le Jour du Seigneur)
5 juillet 1998 2ème saison (France 2 - Le Jour du Seigneur)
2000 3ème saison (France 2 - Le Jour du Seigneur)
Rediffusions1996, 1997 1ère saison (France 2 - Le Jour du Seigneur)
Editions
Sortie en VHS1996 (CFRT)
Sortie en DVD2009 (CFRT)
Synopsis

Première saison : Lucas (Broucek) et Lucie (Beruska) sont deux jeunes lucioles vivant leur enfance au sein de leur famille respective (son père et sa mère pour Lucas en leur jolie petite maison sous le genévrier, et les siens Compère et Commère pour Lucie en leur douce chaumière sous le chêne). Elles sont également entourées d'amis sur lesquels elles et leurs parents qui s'entraident aussi entre eux peuvent compter en cas de besoin comme le sage Gaspard, une luciole d'un certain âge, Monsieur Scarabée également assez âgée (nommé oncle Libellule dans la 3ème saison), mais aussi Ianina (Janinka) qui offre à Lucas venant de naître sa première lumière (c'est elle également qui lui prodiguera, telle l'infirmière de la petite communauté, des soins efficaces alors qu'il a été blessé en voulant jouer avec les enfants des humains, et elle lui sera de même de bons conseils). Tout le long de leur jeunesse où leur amitié ne cesse de croître en d'autres sentiments et au fil des saisons (dont un rude hiver en une très longue nuit aussi froide que blanche), les deux lucioles passant de l'enfance à l'adolescence se partagent leur joie et petits maux entre jeux et petites disputes, de même que la jalousie et la déception qu'elles peuvent éprouver l'une envers l'autre : Lucas aura notamment quelques sentiments pour une jolie coccinelle et Tête d'Or, un camarade de Lucas et Lucie, un peu jaloux de la relation entre ces derniers, accentuera à son profit la situation. Tout cela jusqu'au jour où, devenus adultes, elles décident de se marier et de fonder à leur tour une famille. Lucas, comme le lui a enseigné pour la première fois son père lors de la nuit de la Saint-Jean dans le village des humains, apprend alors lui aussi à ses sept fils comment une petite luciole se doit de diffuser sa lumière au cœur de la nuit pour éclairer, lanterne à la main, la vie des hommes.

Deuxième saison (Aventures dans la clairière) : Lucas et Lucie ont beaucoup à faire avec leurs enfants – leur sept garçons Luke, Lucien, Loïc, Lucius, Laurent, Ludo, et Luce, et leur trois filles Lucille, Lucette et Lucrèce – et pour occuper ce petit monde l'ami Gaspard, qui a toujours été d'une grande aide au plus loin que Lucas s'en souvienne, conte aux enfants une fantastique histoire dont il égrène les péripéties au fil de ses visites. Ainsi les jeunes lucioles font elles la connaissance de Calou et Pilou (Skoka et Kuka), deux petits lutins du Soleil descendus sur Terre dans le monde des insectes pour partir à la recherche du plus précieux des trésors dont ils ont aperçu la lumière depuis le Soleil, sans pour autant connaître la véritable nature de ce trésor. A cet égard, les enfants de Lucas et Lucie, comme les insectes de l'histoire de Gaspard, ont tous une idée différente de ce que pourrait être ce trésor. Dans leur petite aventure où ils se font pour ennemi un cancrelat qui ne cessera de les poursuivre pour s'approprier le trésor qu'ils recherchent, Calou et Pilou sont aidés par de nombreux insectes qu'ils croisent sur leur chemin pour, au final, découvrir ce trésor tant recherché et qu'ils avaient déjà trouvé lors de leurs multiples rencontres : tout simplement celui parmi les plus précieux, l'amitié.

Troisième et dernière saison : où l'on suit les petites aventures des jeunes enfants de Lucas et Lucie, celles-ci amenant leurs parents à se remémorer quelques souvenirs liés à leur propre enfance, Gaspard aidant également à se rappeler du passé et des êtres aimés qui ne sont plus comme les parents de Lucas et Lucie, ainsi que Ianina. On fait également connaissance d'une nouvelle famille de lucioles qui, après avoir perdu leur maison détruite par les humains, s'installe à l'invitation de Lucas et Lucie dans la demeure depuis longtemps inoccupée des parents de Lucie. Bob et Clémentine sont les deux enfants de cette nouvelle famille. Le premier se montre arrogant avec les fils de Lucas et Lucie en se déclarant plus fort et sans peur, cela conduisant Luke à vouloir éclairer la nuit seul et non plus accompagné encore par son père et ses frères, le jeune Luke désirant montrer également à Clémentine qui l'aime beaucoup qu'il est très courageux et peut dès cette année s'acquitter de sa mission comme un grand...

Commentaires

La série d'animation Lucas et Lucie animée en stop motion est une adaptation du conte Broucci (Les petits coléoptères) écrit en 1876 par le pasteur évangéliste Jan Karafiát (1846-1929). Pour concevoir ce petit monde, il s'inspira notamment de ses propres souvenirs d'un séjour d'une année qu'il fit au Pays-Bas, à Elberfeld, où il tomba amoureux, espérant épouser celle qui en était la cause pour au final rester célibataire à vie...
Célèbre en son pays depuis sa première parution en 1893, malgré quelques difficultés de publication sous l'ère stalinienne au cœur du 20ème siècle avec notamment une traduction russe ayant censuré les passages trop religieux (voir notamment l'influence du communisme sur la représentation de Noël dans le film d'animation soviétique Le Postier de neige), ce récit teinté de merveilleux (porté à maintes reprises sur scène sous diverses formes en République tchèque : pièce de théâtre, spectacle de marionnettes, ballet...) a été adapté une première fois sur le petit écran tchèque en 1967, déjà avec des marionnettes, mais animées en temps réel dans une série réalisée par Libuše Koutná (en 8 épisodes de 8 minutes en noir et blanc) ce, avec dans sa relative simplicité autant de délicatesse, de préciosité et de soin que l'ouvrage de Lucas et Lucie de Vlasta Pospíšilová (1935-, après avoir travaillé durant quelque vingt années en tant qu'animatrice avec les plus grands – Jirí Trnka, Stanislav Látal, Bretislav Pojar et Jan Švankmajer –, elle signe sa première réalisation en 1979). Dans cette première série en 1967, la technique du théâtre oblige, les fils et les tiges soutenant les petites marionnettes étaient visibles (quoique discrets) mais comme en de nombreuses œuvres de ce genre, ils devenaient invisibles tellement la beauté de l'image – et le traitement de sa photographie – liée à celle des décors et des personnages faisait oublier cela, surtout que la vision des fils soutenant les marionnettes participent également à une certaine imagerie de l'imaginaire donnant aux êtres qu'ils animent et soutiennent une aura propre à leur nature marionnettique (voir à cet égard le magnifique film Le Fil de la vie). A ce propos, malgré la technique de la stop motion employée pour y animer les personnages, on remarquera pour la série Lucas et Lucie l'utilisation de fils soutenant les lucioles en certaines scènes, plus particulièrement celles de vol ou celle encore où Lucas joue avec une certaine inconscience avec des enfants humains, scène filmée en temps réel avec de véritables comédiens à l'écran (comme ceux présents lors de la visite à l'église le soir de la Saint-Jean) et où l'on peut voir Lucas animé simplement en temps réel lui aussi.
Pour cette seconde adaptation à l'écran avec des figurines, les artistes du Studio Jirí Trnka oblige, ce sont 30 courts métrages qui ont été animés en stop motion. Comme dans la série qui la précédée, on y suit avec grand bonheur l'histoire de la petite famille de lucioles, celle-ci évoquant les principaux moments d'une existence familiale : naissance, apprentissage de la vie, mariage... le tout baignant dans une atmosphère bienheureuse où la bonté et l'amitié illuminent chaque foyer. Ainsi l'on voit les jeunes héros Lucas et Lucie insouciants dans leur jeunesse devenir adultes et responsables à leur tour de leurs enfants... La mort y est également présente, les parents de Lucas et ceux de Lucie les quittant dans le début du dernier épisode de la première saison, peu après que les deux jeunes lucioles se soient mariées et ce de manière relativement naturelle, sans que cela ne soit montré si ce n'est de par le lieu où ils reposent, et donc sans dramatisation de cette ultime étape de la vie (Ianina en faisant autant à la fin de ce même épisode après un nouvel et rude hiver ne laissant d'elle, comme de toute luciole, qu'une jolie pâquerette). On notera également que les lucioles ayant pour mission d'éclairer les nuits sont les lucioles masculines, les féminines s'occupant du foyer, cela respectant la nature même de ces petits insectes dont les femelles ne volent pas.

Pour la deuxième saison, le petit monde des coléoptères de Jan Karafiát est accompagné, voire quelque peu occulté, par une histoire (se déroulant toujours dans le milieu des arthropodes) issue de l'oeuvre littéraire (Na pasece, 1920) de Josef Hais Týnecký (1885-1964). Cela permet quelques autres développements au sein de la famille de Lucas et Lucie qui n'étaient évidemment pas présents dans la première série datant de 1967 adaptant essentiellement l'oeuvre de Jan Karafiát, et principalement de présenter de nombreux autres insectes n'étant pas présents dans la première saison : cancrelats, araignées, sauterelles, cerf-volant (lucane), papillons, fourmis, escargot, bourdon... ainsi que quelques plantes (Madame Fougère, Monsieur Bolet...) parmi la végétation jouant également un rôle majeur dans une histoire, certes très colorée et amusante pour les plus jeunes, mais tout de même dans le ton et l'ambiance en deçà de celle présentant la jeunesse de Lucas et Lucie avec son écoulement de l'enfance à l'âge adulte, notamment de par un traitement scénaristique répétitif sans réel évolution des personnages (ce conte fut écrit pour faire découvrir aux plus jeunes lecteurs ce que l'on peut observer de vie dans une clairière). De ce fait, on est quelque peu surpris par cette deuxième saison où l'on aperçoit les lucioles essentiellement dans les scènes d'ouverture et de fermeture des épisodes, tout en supposant que ce fut un choix de la production permettant de prolonger un peu plus l'existence de ce petit monde des lumières. Au fil de l'histoire contée par Gaspard, on fait tout même doucement connaissance avec les enfants de Lucas et Lucie en attendant la saison suivante où l'on suivra à nouveau pleinement la petite vie des lucioles avec leur environnement ; la série se ponctuant dans la joie de vivre ensemble et annonçant légèrement de par la petite idylle naissante entre Luke et Clémentine la continuité de la famille luciole.

De par le caractère de son auteur et d'une partie de la production de cette création, la série était diffusée le dimanche matin, sur France 2, à la suite du Jour du Seigneur (émission produite par le C.F.R.T., Comité français de radio-télévision, et justement coproducteur de la série Lucas et Lucie). Mais si ce n'est l'aspect angélique des personnages et les notions de vie et de bonheur qu'ils partagent entre eux, rien de particulièrement et strictement religieux n'est émis dans l'ensemble. Aussi, bien que ce conte soit écrit par un évangéliste, l'histoire qui y est développée à l'écran – et qui ravira les jeunes enfants et les plus grands comme s'ils découvraient quelque autre conte – peut être abordée sans aucune notion ou préférence particulière en terme de religion.
Le texte d'origine est quant à lui toutefois plus moralisateur : le prêtre français Noël Choux – créateur de la maison de production audiovisuelle Imago à Prague – qui a participé à la supervision scénaristique de la série soulignait pour donner un exemple (en 2000, dans un article de Claire Lesegretain pour la Croix) que dans le conte il était signifié avec une certaine rigidité que « les enfants seraient là pour obéir aux parents parce que c'est Dieu qui l'a voulu ! ». Le comité de rédaction de la série a donc assoupli nombre de ces aspects, tout en conservant ce qui faisait « la poésie et le merveilleux du texte ». Ainsi, en effet, si l'évocation du créateur revient souvent dans les mots de Jan Karafiát avec cette notion d'obéissance (et quelques autres), celle-ci est relativement moindre, voire quasi absente dans la série qui offre un ton non pas strictement plus actuel mais ouvert à toutes les sensibilités. La présence chrétienne est tout de même visible naturellement et simplement dans le décor et quelques scènes (une croix accrochée au mur du foyer où vit Lucas, Lucas spectateur d'une messe dans l'église des hommes, Lucas et ses parents faisant une prière) et évidemment au travers de la lumière que diffuse les lucioles dans la nuit, cette source lumineuse étant à l'image de Dieu repoussant les ténèbres. La série de Lucas et Lucie a de fait, avec la mission qui fut confiée à Noël Choux, participé modestement au retour de la communication de la religion dans le média télévisé tchèque où elle était peu présente avant la Révolution de velours.

Rééditée près d'une centaine de fois dans la langue tchèque (après une première édition en 1893 anonymement, puis sous le nom de l'auteur à partir de 1912), cette œuvre sous sa forme originale reste non traduite en France, mais se découvre fort heureusement avec les aventures de Lucas et Lucie. A propos des rééditions, cette série fut produite par le studio d'animation Jirí Trnka, structure qui doit son nom au maître de l'animation tchèque Jirí Trnka (1912-1969) – studio qu'il créa en 1947 et qui prit son nom à sa mort –, artiste qui avait également entre autres activités illustré moult ouvrages littéraires et contes dont justement, en 1968, celui de Jan Karafiát, et ce en une édition qui arrivait après une certaine absence de réédition de qualité. Parmi les nombreux artistes à avoir illustré ce conte, Jirí Trnka reste une référence – et est probablement celui qui lui donna sa plus vive magnificence –, avec également dans un autre style l'écrivain, bédéiste et entomologiste Ondrej Sekora (1899-1967) en 1940 et l'année suivante Otakar Štáfl (1884-1945, il a notamment illustré le conte de Josef Hais Týnecký Na pasece adapté dans la deuxième saison de Lucas et Lucie), ou encore Vlasta Baránková dans un style naïf.
On remarquera d'ailleurs, du moins peut-on le ressentir de la sorte, que la conception des marionnettes et du monde qui les entoure dans la série de Lucas et Lucie puise quelque inspiration dans la vision que Jirí Trnka donna à ce petit univers et au charme qu'il transmis à celui-ci, la série de 1967 l'ayant peut-être lui aussi quelque peu inspiré.
De plus, la toute première création de marionnettes ayant donné forme au conte de Jan Karafiát le fut par Jirí Trnka lui-même qui, en 1938, confectionna un diorama mettant en scène le petit monde des lucioles lors du mariage de Lucas et Lucie (celui-ci a peut-être de même inspiré la série de 1967). Cet ouvrage était une commande pour l'exposition universelle qui allait se dérouler l'année suivante aux États-Unis : la foire internationale de New York 1939-1940. Mais suite à l'invasion allemande en mars 1939, prélude à la Seconde Guerre mondiale, la Tchécoslovaquie annule sa participation à l'exposition débutant le mois suivant. Le diorama sera tout de même exposé au public en 1940 au Musée des Arts décoratifs de Prague. Pour le centième anniversaire de la naissance de Jirí Trnka en 2012, le diorama a été restauré, son créateur ayant utilisé pour divers détails certaines matières n'ayant que peu résisté au temps. A cet occasion, il a été exposé au Musée des marionnettes de Pilsen et une partie de la scène a même fait un petit voyage en direction du Japon.

A noter encore que le considéré tout premier film d'animation tchécoslovaque qui a été produit est une adaptation de ce conte. Il fut réalisé en 1920, deux ans après la formation du pays, par le cinéaste Bohuslav Sula (1887-1967) et produit par Pragafilm. Il est hélas resté inachevé sous la forme d'un court métrage, le format long ayant été à la base de ce projet qui souffrit de difficultés financières. Concernant les personnages de ce film d'animation, ils étaient dessinés un peu à la manière de Josef Wenig (1885-1939), peintre et scénographe qui, l'année précédente, venait d'illustré le conte de Jan Karafiát pour une nouvelle édition.

Diffusée pour la première fois en France à partir du 2 juillet 1995 au 17 septembre 1995 sur France 2, dans le cadre de l'émission dominicale Le Jour du Seigneur, la première saison est projetée sur le petit écran en République tchèque la même année, lors de la période de Noël. Il est quelque peu regrettable pour l'harmonisation de l'ensemble qu'André Dussolier n'ait pu renouveler sa participation à la deuxième saison qui suivit trois ans plus tard la première sur laquelle il officiait à la narration pour la version française, ce avec le talent qui est le sien et le ton de son timbre de voix agréable à l'écoute en ce genre d'exercice artistique qu'il apprécie beaucoup. Pour les saisons suivantes, si narrateur il y a encore, les personnages s'expriment également eux-mêmes et ont leur propre voix.

Liste des épisodes
1ère saison (1995)

01. Les premiers pas
02. Le besoin d'amis
03. Le goûter d'adieu
04. La longue nuit de l'hiver
05. Les joies et les risques du printemps
06. L'envol (Bonne chance Lucas)

2ème saison (1998)

01. Calou et Pilou
02. L'inondation
03. Mademoiselle Mouche
04. La poursuite
05. Monsieur Bourdon tombe à l'eau
06. L'orage
07. Courageux monsieur Bourdon
08. Le docteur hanneton
09. Le trésor


07. L'accident
08. Un malade bien entouré
09. La rencontre
10. Le grand chagrin de Lucas
11. Le mariage (Lucas et Lucie se marient)
12. La vie continue (Les enfants de Lucas et Lucie)

3ème saison (2000)

01. La dispute
02. Le brouillard
03. La cabane des garçons
04. Les nouveaux voisins
05. La provocation
06. Luc et Ludo désobéissent
07. La caverne
08. A la recherche des disparus
09. Les retrouvailles
Doublage
Voix françaises :
André Dussolliernarrateur (1ère saison)
Auteur : Captain Jack
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Broucci © Krátký Film Praha as, Studio Jiri Trnka, CFRT Paris, Imago Prague, Jerusalem Productions
Fiche publiée le 03 janvier 2016 - Dernière modification le 26 janvier 2016 - Lue 13824 fois