La Bande à Picsou - Le Film : Le Trésor de la Lampe Perdue

L'oncle Picsou part en Egypte avec Riri, Fifi, Loulou, Zaza et le dramatique pilote, Flagada Jones. Informé d'une chambre secrète lors d'une fouille, il nourrit le secret espoir d'y trouver le fameux trésor de Calli Baba, le plus grand voleur de tous les temps, qu'il recherche depuis quarante ans.
Guidés par Dijon, un serviteur égyptien maladroit, peureux et bête, ils arrivent à trouver l'immense trésor. Mais après l'avoir rangé dans des sacs, le méchant sorcier Merlock s'empare du trésor, avec la complicité de Dijon, et enferme toute la bande dans la salle. Ils arriveront fort heureusement à s'enfuir ne sauvant par la même occasion qu'une lampe à huile que Picsou donne à Zaza. Lampe moins banal qu'il n'y paraît car c'est l'objet que convoite Merlock. Furieux, de ne pas l'avoir en sa possession il ordonne à Dijon de partir immédiatement avec lui à Canardville reprendre la lampe.
De retour à Canardville, les trois neveux et Zaza qui nettoie sa lampe, s'aperçoivent que la lampe est magique : elle renferme un petit génie très excité. Celui-ci a le pouvoir d'exaucer trois voeux à chacun de ses maîtres mais il prévient ceux-ci que plus gros sont les souhaits, plus gros sont les problèmes... Ce qui se révèlera très vite correct. Le Génie s'adaptera très vite à la vie au XXème siècle mais craint à juste titre, le maléfique sorcier Merlock qui grâce à un talisman et à la lampe magique peut avoir tous les voeux qu'il désire.
Une lutte acharnée s'engage alors avec d'un côté Merlock et son homme de main qui rêvent respectivement de devenir le plus puissant sorcier du monde et de s'emparer de la fortune de Picsou et d'un autre côté la bande à Picsou qui veut contrer les plans du sorcier et ainsi protéger leur nouvel ami.

Tiré de la série animée, La Bande à Picsou, ce long métrage permet de retrouver nos héros dans une aventure qui mélange suspens, rythme, humour et magie. Même s'il n'arrive pas à égaliser graphiquement les autres films Disney, le scénario bien que banal sait nous tenir en haleine et l'ensemble conserve le même état d'esprit que la série animée et des bandes dessinées de Carl Barks. Réalisé dans les studios français de Montreuil, le staff Disney a eu un temps si limité pour créer le film qu'il fut dans l'impossibilité d'y incorporer des chansons.
On soulignera aussi l'inspiration évidente avec les films Indiana Jones de Steven Spielberg ; en particulier dans le design du titre (cf. première image) et par le côté aventure dans les quinze premières minutes. En effet durant cette première partie du film, Picsou arrive sur un site archéologique dans lequel se trouve un trèsor. Mais pour y accéder il doit éviter bon nombre de pièges cachés. Une fois ces obstacles passées, il arrive à trouver le trésor. C'est alors que le méchant apparaît et le vole, laissant ainsi notre héros coincé dans la salle au trésor où d'autres dangers le guettent mais qu'il arrivera à surmonter. Une ressemblance furieuse avec Indiana Jones et les Aventuriers de L'Arche Perdue, non?