Captain N

Captain N : le maître du jeu vidéo, raconte l'histoire d'un adolescent, Kevin Keene, totalement accroc aux jeux vidéos. Alors qu'il joue à sa console NES, lui et son chien Duke sont aspirés par leur téléviseur, dans une dimension parallèle, Vidéoland, où se côtoient les héros de jeux vidéo Nintendo de l'époque de la NES. Aidés de ses nouveaux amis, l'équipe N : Simon Belmont, Mégaman, kid Icarus et la princesse Lana, reine de Vidéoland, il aura en charge sa sécurité pour lutter contre Mama Cervelas et ses acolytes de la ligue des méchants.

Diffusé en crypté sur Canal+ à l'époque, le dessin animé est loin d'avoir marqué les mémoires de beaucoup d'entre nous. Pourtant, ceux qui ont eu l'opportunité d'en voir quelques épisodes en gardent un bon souvenir. D'abord parce que l'histoire y est différente du sempiternel "sauvez la princesse", et on se plaisait à découvrir épisode après épisode, le contexte des cartouches NES, vendues à l'époque. Du coup, c'est le prétexte à valoriser les productions Nintendo tels que Bayou Billy, Track and Field, Metroid, Zelda, ainsi que les produits dérivés comme le pistolet optique ou encore la Gameboy. D'autre part, le dessin animé est doté d'une animation correcte, et d'un humour omniprésent (Simon Belmont tel l'inspecteur Gadget y est pour beaucoup), ce qui en fait une série vite attachante.

La première saison écrite par Jeffrey Scott reste de loin la meilleure. La seconde saison voit l'apparition de Gameboy dans l'équipe N, un des personnages les plus appréciés pour son humour. Cependant de nombreux scénaristes (trop ?), se succèdent à l'écriture des épisodes, faisant perdre l'identité instaurée par Jeffrey Scott. La dernière saison enterre à jamais la série, avec une qualité d'animation en perdition et des épisodes écourtés de moitié, passant à 15 minutes.

A noter : une anecdote veut que même Duke le chien avait son comédien de doublage attitré (Tomm Wright). 5 bandes dessinées "comics" venant du dessin animé verront le jour. Tirée du premier épisode et réutilisée pour le générique d'ouverture de certains autres, l'unique séquence réelle est interprétée par Dorian Barag jouant Kevin Keene aspiré par son téléviseur.